Visa statistique: plus d’assouplissement dans son octroi serait plus rentable

L’organisation de lutte contre la Corruption et les Malversations Économiques(Olucome) a organisé un atelier de présentation des résultats de son étude sur le visas statistique, jeudi 31 /8/2023 à l’hôtel source du Nil.
Selon le professeur Gilbert Niyongabo conférencier du jour, le visas statistique est une autorisation donnée par l’autorité compétente pour collecter les données en rapport avec les enquêtes .

Le professeur Niyongabo indique que les recherches ou enquêtes qui ne sont pas dans le cadre des projets d’envergure national peuvent aller comme des projets sans autorisation. il a souligné que le visa statistique est exigeant mais aussi le fait que les comités nationaux qui se réunissent une fois le mois causent le retard des demandeurs dans ce domaine.
il a expliqué qu’il faut distinguer les enquêtes qui sont en rapport avec des recherches dans le domaine biomédical ou comportemental où on a besoin d’avis d’éthique avec un paiement d’un montant de 500 dallard ou équivalent pour un Burundais , un obstacle pour certains chercheurs.
le conférencier constate que ce montant est très élevé, avant de demander qu’il soit supprimé parce qu’il s’agit d’un service public et recommande aussi que les comités de l’Institut National de la statistique qui fait l’analyse des fiches d’information en vue d’avoir le visa statistique se réunisse une fois la semaine pour que le visa statistique soit accordé dans les délais mais également à créer un portail dans lequel on peut fournir toutes les informations nécessaires.

Le retard dans l’octroi du Visa d’éthique peut avoir des impacts comme quoi on peut produire un résultat et constater que le phénomène sur lequel on l’a étudié a complètement disparu, ainsi produire un résultat d’enquête qui n’a pas d’impact en terme de recommandation ou bien d’augmentation de production.
si c’est dans le cadre d’un projet vous ne pouvez pas avoir de financement sans justifier qu’on a besoin de fond pour les étapes suivantes, indique -t-il.

Le conférencier a informé que depuis 2021 ,il ya eu deux lois qui ont été décrétée par rapport aux visas statistique et la dernière en date est du 24/7/2023 et définit les champs d’application et précise par rapport à la loi précédente que les études qui sont dans le cadre des projets ou des recherches qui ne sont pas dans le cadre d’une envergure nationale peuvent aller comme des projets sans autorisation.
Le conférencier a recommandé qu’il puisse y avoir des données statistiques administratives régulière au niveau de toutes les entités,qu’il y ait la mise en place d’une unité statistique dans chaque commune et les données récoltées peuvent être mis sur le portail communal qui dépend de l’Institut National de la statistique du Burundi et que ces données doivent être validés.
Avec la vision du Burundi, pays dit émergent en 2040, pour le professeur Niyongabo, si on n’a pas les données régulières aux niveaux de toutes les antités ça sera difficile d’évaluer les étapes déjà franchies mais aussi les stratégies qui sont mises en oeuvre dans le cadre de la loi des finances,dans le budget de l’État de chaque année.
s’il n’y a pas d’information collectée par rapport à l’accès à l’électricité,à l’eau potable,à l’assainissement par exemple,vous ne pouvez pas savoir le montant à engager chaque année pour atteindre les objectifs.

Le conférencier recommande qu’il puisse y avoir un renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le collecter des informations mais aussi de le décentraliser à tous les niveaux communales et provincial mais aussi aux niveaux sectoriel. Ces acteurs devraient également être renforcé en terme d’outil moderne pour collecter des informations fiables mais aussi accessible pouvant servir dans la planification des projets.

Jérôme Barandagiye

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