Quand des jeunes entreprennent dans le secteur agro-pastoral.

Evrard Mugisha de la colline Gasenyi en commune Rusaka de la province mwaro affirme qu’il subvient a ses besoins aussi avec la vente de ses lapins.

Issu d’une famille pauvre, Evrard fait savoir qu’il a commencé avec trois lapins dont deux femelles et un mâle. Les deux femelles ont ensuite mis bas douze petits lapins, six chacune. Au 2eme tour, elles ont mis bas quinze petits lapins, rencherit-il.

Il ajoute qu’avec l’argent issu de la vente de ces lapins ,le jeune Evrard a pu se procurer cinq chèvres.

Il est fier qu’aujourd’hui, il parvient a acheter pour ses petits frères, du matériel scolaire et se procurer lui aussi ce dont il a besoin. Il demande aux autres jeunes de lui emboiter le pas. Car, affirme-t-il, les lapins ne sont pas trop exigeants.

Les responsables administratifs ne cessent d’encourager les jeunes pour qu’ils se lancent dans l’entrepreneuriat, aujourd’hui que la plupart de ces jeunes sont en situation de chomage. Un appel qui est en train de se mettre en oeuvre notamment dans le secteur agro-pastoral, avec le mouvement des cooperatives, un mouvement largement d’ailleurs soutenu par le gouvernement.

Cependant, note Faustin Ndikumana,directeur national de Parcem, dans une conference de presse, la plupart de ceux qui sont dans le secteur agro-pastoral au Burundi sont de petits exploitants pauvres. Pour lui donc, pour que ce secteur puisse booster l’economie du pays, il faudrait que des personnes ayant d’importants moyens financiers puissent les investir aussi dans ce secteur.

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