Les fausses informations ont pris de l’ampleur avec internet

Le Centre d’information des Nations Unies a organisé une séance d’échange avec les influenceurs et les influenceuses sur l’intégrité de l’information dont le thème était « Disons non à la propagation en ligne des fausses informations et message de haine » .

Selon Irakoze Mélance, vice président de l’Association des personnes compétentes pour le changement positif des mentalités,l’éducation aux Médias et à l’information (EMI) est une pédagogie qui vise à développer chez les individus les connaissances et les compétences nécessaires permettant la liberté d’expression et l’esprit critique dans l’utilisation,la production et la consommation de l’information dans les médias de masse et sociaux. Selon lui, cela a été initié au début des années 1980,son acte de naissance est la déclaration de Grunwald1 , adopté en 1982 par les participants a un symposium international organisé par l ‘Unesco sur les relations entre Éducation et Communication.

Desire Ndagijimana, responsable du centre d’information des Nations Unies,dans son exposé intitulé « comprendre et contrer la désinformation en ligne » , indique que l’Internet a donné à chacun la possibilité de publier ce qu’il veut à un public mondial et cela signifie qu’on ne peut pas toujours se fier aux informations qu’on trouve sur internet.
Il a rappelé que la désinformation présente trois caractéristiques du fait qu’elle est créée exprès dans l’intention de tromper le public. Elle est inexacte et diffusée dans le but de nuire. La différence entre la fausse information et la désinformation réside dans les motifs qui ont poussé l’auteur à créer ou publier une information.

Selon lui ,la désinformation ne date pas d’aujourd’hui, mais elle est maintenant alimentée par les nouvelles technologies et elle risque d’éclipser le rôle du journalisme et le décrédibiliser si on n’adopte pas les précautions nécessaires pour éviter la manipulation de l’information.
La désinformation joue avec nos émotions,exploite nos faiblesses du fait que les êtres humains sont de créatures sociales,ils ont une propension naturelle à partager, en ce temps où les les réseaux sociaux sont rois,ajoute-t-il.

Désire Ndagijimana fait savoir que les Nations Unies ont pris des initiatives à cet effet et interpelle chacun à s’engager avec la CAMPAGNE PAUSE. Dans le cadre de celle-ci, l’ONU invite un large éventail d’acteurs gouvernementaux ,y compris des experts, des influenceurs ,la société civile,les régulateurs,les médias entre autre, à soutenir cette campagne, à s’interrompre un instant, à prendre le temps de réfléchir avant de partager une information en ligne , soul.

Selon certaines études, de simples mesures permettent de réduire la diffusion de fausses informations ainsi, pour partager l’information de manière responsable,il faut marquer une pause, réfléchir et si l’information ne vous paraît pas fiable ,ne la partagez pas », souligne-t-il.

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