Un concours pour inciter aux apprenants d’aimer la lecture

Alors que l’on s’alarme du niveau de la maîtrise du français au Burundi où cette langue est utilisée dans l’enseignement et l’administration, Des initiatives de redresser la situation ne manquent pas.
C’est notamment le concours interscolaire de lecture dont la finale s’est déroulée samedi 4/6/202 au centre pour l’étude des langues au Burundi situé au campus Mutanga de l’Université du Burundi.

Ledit concours a été organisé par l’association Club RFI Bujumbura dans le cadre du projet de redynamiser les pratiques de la lecture initiée par cette association. Cette dernière dit vouloir promouvoir la culture de la lecture dans les écoles fondamentales et post fondamentales a travers le projet « soma wige ».

12 candidats provenant de six écoles sont donc parvenus en finale.

Gilbert Niyongabire, président du Club RFI Bujumbura, se réjouit des résultats déjà atteints dans leur initiative. En effet, renchérit-il: « Les élèves ont eu le temps de pouvoir revisiter les bibliothèques où les livres continuaient à moisir… » .
Il lance un appel aux élèves de toujours visiter les bibliothèques car ,explique t-il , en lisant on s’améliore.

Noé Niyintinyira, élève à la 8eme année en fondamentale à l’école d’excellence de Ngagara et qui a été premier dans cette finale avec79%, fait savoir qu’il a commencé à lire quand il étudiait en 6eme année. Il invite d’autres élèves à lire surtout par passion et non pour participer à des compétition. Pour lui, ces compétitions leur initie à parler dans des assemblées.

Quant à Gloria Izere de la 3eme Biochimie dans les sciences de la terre, au Lycée Mwaro, et qui a gagné le premier prix avec 84,5% dans la catégorie post fondamentale, elle affirme avoir fait des sacrifices pour gagner ce prix. « En classe terminale, on a beaucoup à faire, lire un roman de 309 pages, ce n’est pas une chose facile, faire le résumé et le maîtriser, ça m’a pris beaucoup de temps » . Elle ajoute elle aussi que de telles compétitions les habituent à s’exprimer en public.

A écouter les douze concourants s’exprimer lors de la présentation de leurs résumés et de la réponse aux questions du jury, il y a lieu d’espérer que les compétences dans la maîtrise de la langue française iront s’améliorant.

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