Ce mardi 30/5/2023, la Croix Rouge du Burundi en collaboration avec le ministère de la santé et de la lutte contre le sida et l’ambassade de France au Burundi, a procédé au lancement du projet « amagara yacu-notre santé ». Un projet dont l’objectif est, tel que l’indique Christine Ntahe, présidente de la Croix Rouge du Burundi dans son discours de circonstances, d’améliorer la qualité de l’offre de soins de santé et la surveillance épidémiologique.
Le projet va notamment renforcer « d’une part les ressources humaines en santé auprès de l’Institut National de Santé Publique (INSP) et en consolidant d’autres part les capacités de veille épidémiologique grâce au renforcement du laboratoire national de santé publique », précisent les responsables du projet dans un communiqué de presse. Ils ajoutent que « le projet permettra également d’appuyer le secteur de la transfusion sanguine via l’optimisation de la collecte, de la gestion du sang et la production des produits sanguins labiles en collaboration avec le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) » dans le souci de renforcer notamment la gestion de la biosécurité dans ce secteur. Ils soulignent aussi que le projet portera une attention particulière aux inégalités de genre entravant le droit à la santé et l’accès aux soins.
Selon les mêmes sources, ce projet sera financièrement soutenu par la France via l’agence française de développement, à hauteur de 10 millions d’euros, sur une durée de 3ans.
Ils attendent que grâce à ce projet, 700 étudiants de l’INSP seront formés, le personnel de santé des provinces Muramvya, Ngozi et Bujumbura, 175 agents de santé communautaire et 500 relais communautaires bénéficieront de renforcements de capacités.
Le Secrétaire permanent au ministère publique et de la lutte contre le sida, dans un interview à la presse après les cérémonies a tenue à souligner que ce projet est lancé au moment où le Burundi vient de se doter d’une nouvelle vision qui le projette au rang des pays émergeants d’ici 2040, rappelant que la santé est une des priorités pour y arriver.
Ledit projet sera mise en oeuvre par un consortium d’organisations mené par la Croix Rouge française et la Croix Rouge du Burundi.
