Un délai de 1 mois est la période donnée aux petites unités de transformation pour faire conformer leurs produits aux normes de commercialisation. Selon le directeur général du Bureau Burundais de Normalisation et de contrôle de la qualite (BBN), ce bureau a identifié « des produits transformés localement mis sur le marché sans certificat de conformité aux normes. »
Plus d’une centaine de produits transformés dans tout le pays sont concernés par cet avertissement. Et comme l’indique Severin Sindayikengera, la liste n’est pas exaustive.
En plus que ces produits peuvent nuire a la santé du consommateur, ils arrivent au marché et vendus a un prix inférieur a celui des produits conformes, ce qui constitue une concurrence deloyal, a fait savoir le directeur general de la BBN.
La situation est pareille alors que des défis ne manquent pour ce Bureau dans l’exercice de ses missions. Un de ce défit est le manque de personnel suffisant. Avec un besoin d’environ 227 personnes, Severin Sindayikengera regrette que le bureau n’a qu’actuellement 5 personnes affectées directement au contrôle de qualité dans tout le pays.
Ces unités de transformation quant a elles, ll y en qui manquent de professionnalisme, d’autres ne se soucient pas de l’impact environnemental de leurs activités. Plusieurs utilisent des emballages de recuperation.
Ce sont ces manquements que la BBN en collaboration avec d’autres institutions dit vouloir corriger.
Son directeur général en appelle par ailleurs aux consommateurs à plus de culture de qualité et à vérifier la conformité des produits aux normes avant de les acheter.