Le Burundi s’est joint aux autres nations pour célébrer la journée internationale de la presse ce 3/5/2022. Les cérémonies se sont déroulées à la Maison de la presse de Bujumbura qui venait d’avoir sa nouvelle présidente en la personne de Mireille Kanyange.
Élie Kitamoya, assistant du ministre en charge des médias note dans son discours de circonstances que le Burundi a fait des progrès significatifs en matière de liberté de la presse. En effet, selon le classement de l’organisation internationale Reporter Sans Frontière, le Burundi est passé de 147eme position sur 200 en 2020 à la 107eme sur 200. Cela a été dû notamment à la réouverture des médias comme la BBC et autres…
Pour Élie Kitamoya, la multiplication des médias au Burundi prouve aussi que la liberté de la presse est une réalité au Burundi. Car, se demande t-il, quelle est cette personne qui investirait son argent dans un média qui n’aurait pas de liberté à travailler ?
La nouvelle présidente de la Maison de la presse se félicite quant à elle qu’il y ait eu moins de heurts cette année, entre les journalistes et les forces de l’ordre.
L’assistant du ministre en charge des médias reconnait aussi une avancé en ce qui est de l’accès aux sources d’information. Les portes paroles des ministères et même le chef de l’État font des débats avec les journalistes et la population. Toutefois indique-t-il , on continue la sensibilisation pour que les détenteurs de l’information la livre au public via les médias.
La Présidente du conseil national de la communication, organe de régulation des médias a souhaité que les organisations des professionnels des médias se réorganisent pour s’auto-réguler afin d’anticiper sur le travail du CNC , faisant allusion à l’observatoire de la presse au Burundi en veilleuse, dit elle, depuis 2015, et les invite à redynamiser cette observatoire… Ou » créer un autre organe qui aurait la même vocation et qui soit à mesure de travailler avec vivacité. »
Les défis auxquels font face les journalistes sont liés aux conditions de travail, dont les salaires des journalistes qui sont bas par rapport au coût de la vie, le matériel non suffisant, mais aussi le besoin de renforcement de capacités.
Les responsables des médias , l’État et les autres partenaires sont invités à agir pour relever ces défis.