Les filles et les femmes restent minoritaires à s’intéresser aux sciences. C’est le constat de l’organisation des femmes en sciences pour le développement au Burundi, qui a organisé ce jeudi 31/3/2022, un atelier dans le cadre du lancement officiel des activités de cette organisation.
Dans une étude menée en 2019, les femmes enseignant les sciences dans les universités étaient de 13% tandis que les filles inscrites dans les filières scientifiques étaient de 19%. C’est ce qu’indique Menedore Karimumuryango, présidente de l’organisation.
Plusieurs causes à cette situation, Précise Karimumuryango qui est docteur en mathématiques fondamentales et applications: la pauvreté des familles, le mariage, la culture, le manque de confiance en soi.
Une des solutions envisagée par l’organisation pour changer cette situation est de sensibiser les jeunes filles de l’école fondamentale et post fondamentale et de les inciter à s’intéresser aux sciences. Pour cette organisation compte inviter les femmes qui sont dans les carrières scientifiques à témoigner de leurs cas à ces jeunes filles.
Quant à l’Université du Burundi, c’est de poursuivre à encourager les filles à embrasser les filières scientifiques en leur facilitant l’accès au logement dans les hommes universitaires. Une mesure qui a porté des fruits selon Waros Runyagu, vice recteur de cette institution. Il suffit d’un simple d’un simple passage dans les auditoires pour le constater, assure-t-il.
Encourager les filles à faire des études longues est une nécessité, indique une étudiante s’exprimant sous anonymat. « De plus en plus de raisons comme le chômage les poussent au désespoir et à l’abandon dès l’obtention du certificat de l’école fondamentale. » affirme-t-elle tenant à indiquer l’avoir constaté dans sa région natale.
L’organisation des femmes en sciences pour le développement au Burundi a tenu cet atelier dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme.