Les sociétés privées de gardiennage et de surveillance ordonnees au respect de la loi

Au cours d’un atelier sur la contribution des sociétés privées de gardiennage et de surveillance, c’est plutôt un état des lieux accablant pour ces sociétés en matiere de respect de la loi qu’a dressé Tharcisse Ndayishimiye, Directeur de suivi de ces sociétés au ministère de l’intérieur.

Au Burundi il existe 38 sociétés de gardiennage dont 2en arrêt temporaire, a précisé Tharcisse Ndayishimiye. Pour la plupart d’entre elles, leurs agents travaillent sans contrat. Certaines sont coupables de pratiquer licenciements abusifs ou des mutations non fondées. La majorité d’entre elles sont accusées d’irrégularités en matière de sécurité sociale.

D’autres se rendent coupables de donner des salaires dérisoires à leurs agents.

Il y’en a qui n’ont même pas de siège social.

Les responsables de ces sociétés de gardiennage et de surveillance justifient pour la plupart cette situation par le faible pouvoir d’achat de leurs clients et du retard de ces derniers dans le paiement des services rendus par ces sociétés.

Une raison qui ne convaint pas les autorités en charge du suivi de ces sociétés car disent-ils, le fait que ces sociétés naissent en grand nombre cela montre que leurs propriétaires y trouvent du gain. Au cas contraire, elles seraient obligées de fermer.

Il a été recommandé à ces sociétés de régulariser leurs situations dans un délai d’un mois. Elles doivent notamment  être en ordre avec la sécurité sociale, le code du travail. Il leur a été demandé d’être régulier dans la transmission des rapports mensuels.

 

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