La mesure d’empêcher les taxis vélos, motos et tuk tuk, mérite d’être réexaminée. C’est l’avis de Parcem, une organisation de la société civile burundaise. Et pour cause, les accidents de roulage justifiant cette mesure peuvent autrement être évités.
Faustin Ndikumana, directeur de parcem s’explique en rappelant l’importance de la discipline sur les routes. La véritable cause des accidents de roulage est l’excès de vitesse. Il indique des actions à mener si réellement l’on veut juguler ces accidents : équiper la police des instruments appropriés tel les alcootests, les caméras de surveillance. …,
L’aménagement des routes quitte à laisser des pistes à ces engins,surtout que la récente mesure de démolition des constructions anarchique allait dans le sens de laisser 6 mètres d’à chaque côté de la route…
A part les accidents, Parcem constate une irrégularité dans le processus décisionnel qui a conduit à la mesure d’interdire ces moyens de transport dans certaines zones de la mairie de Bujumbura.
Pour Faustin Ndikumana, Directeur de Parcem, une mesure d’une telle ampleur devrait passer par le Conseil des ministre, puis un décret présidentiel aurait été adoptée au niveau de l’Assemblée national avant qu’une ordonnance ministérielle montre comment elle serait mise en œuvre.
Parcem démontre que cette mesure vient accroître la pauvreté des ménages burundais. En effet certains auraient contracté crédits pour se procurer de ces engins.
Ces engins étaient d’une grande utilité pour ses conducteurs, les vendeurs de pièces de rechange, les petites et moyennes entreprises qui s’en servaient…
Pour Parcem, il serait sage de prendre une autre mesure plus équilibrée qui prend en compte les avis des uns et des autres.